Questions - réponses

Pour notre entreprise il est difficile de trouver un lieu pour placer le dispositif de purification de poussière et de gaz. Quelles sont les dimensions de votre dispositif de purification ?

Les dimensions dépendent du volume de l’air faisant l’objet de la purification ainsi que de la concentration des substances polluantes. Veuillez nous envoyer la plan directeur du site où vous envisagez de placer le dispositif de purification de l’air de ventilation, et nous trouverons forcément un «spot» libre, le cas échéant nous changerons aussi la construction du dispositif de purification. Nous visiterons forcément votre entreprise et nous prendrons ensemble la décision nécessaire.

Quelles sont les exigences aux conditions de l’environnement sur le lieu d’installation du DBA ?

Il n’y a aucunes exigences particulières. On a enregistré une expérience de fonctionnement de l’épuration à la température de -35°С. Le bioréacteur peut être placé dans n’importe quel local (par exemple, en sous-sol), où la température est supérieure à +5°С. De même, on peut partiellement utiliser des réservoirs souterrains étant à votre disposition que vous n’auriez pas utilisé jusqu’à présent, ou encore des éléments de stations d’épuration.

Une opinion existe que les dispositifs de purification biologique qui ont de grandes dimensions et ce n’est pas facile à opérer ?

C’est vrai pour les biofiltres et les dispositifs similaires. Nous avons, toutefois, une technologie complètement différente. D’abord, nous transférons une substance polluante depuis l’air dans la solution aqueuse, de plus sa dégradation biologique se passe déjà dans le milieu aqueux. Afin que notre biotechnologie fonctionne normalement il faut assurer les réserves d’eau de recyclage à raison de 0,5-1,0 m3 pour 1000 м3/h de gaz purifié.

Quels déchets sont générés lors de l’exploitation du dispositif de purification de l’air DBA ?

L’un des avantages de l’utilisation du DBA ,en tant que dispositif de purification de l’air, est l’absence de déchets à recycler. Les substances organiques nocives dégradent jusqu’à l’eau et le gaz carbonique. Grâce à l’utilisation d’un «aerotank» avec un embout fibreux, il n’y a pratiquement aucune boue activée. Les substances suspendues précédemment contenues dans l’air de ventilation sont éliminées de la section d’enlèvement des déblais à l’aide d’un «airlift».

L’eau industrielle, peut-elle absorber 98,0-99,0% du phénol, du formaldéhyde ?
  1. Le phénol et le formaldéhyde ont la particularité d’être dissolubles dans l’eau de façon quasiment illimités. En ce qui concerne l’absorption depuis l’état gazeux, à la température inférieure du point d’ébullition d’une substance, l’équilibre va se déplacer en direction de la phase liquide.
  2. Les mécanismes d’absorption tant à l’usage de l’eau industrielle dans le DBA qu’à l’usage de la solution alcaline dans l’épurateur «acide» sont identiques: d’abord, le phénol se dissout dans l’eau (suite à la différence des pressions partielles du phénol à la phase gazeuse et à la ligne de séparation des phases gaz-eau), et ensuite il réagit, par exemple, avec NaOH générant du phénolate, dans l’épurateur «acide», où il est détruit par les microorganismes dans le DBA.
Le dispositif, représente-t-il un danger d’incendie ?

On utilise l’eau comme absorbant dans le DBA, ainsi il n’existe aucun danger d’incendie. L’expérience de l’exploitation du DBA inclut les cas où l’inflammation des conduites aériennes à cause de l’équipement technologique à haute température a été coupée dans le DBA. Il est garanti que la température de l’émission de ventilation à l’issue du DBA n’excède pas 350°С.

Que peut-il arriver en cas d’arrêt du système et y a-t-il une période critique pour un tel arrêt ?

Le dispositif est alors mis au mode d’attente. Aucunes mesures ne sont à prendre lorsque l’immobilisation n’excède pas 2 semaines. Ce temps passé, il est donc recommandé d’introduire dans le dispositif un agent polluant (formaline, ammoniac) afin de maintenir la vie des microorganismes. D’ailleurs, même si on «oublie» totalement le dispositif, par exemple, pour six mois, une partie de microorganismes persistera néanmoins (en état d’anabiose), c’est juste que le rétablissement du mode opérationnel prendra plus de temps (jusqu’à 2 semaines).

Les microorganismes, peuvent-ils périr au sein du DBA ?

Non. Les microorganismes périssent lors de l’avènement de facteurs détruisant les protéines ou faisant obstacle à leur croissance. Il existe deux facteurs de ce type : la surchauffe de la solution excédant 50 degrés et l’infiltration de puissants antibiotiques dans l’absorbant. Dans les conditions industrielles normales d’exploitation du DBA de tels facteurs sont absents, donc il n’est pas du tout envisageable que les microorganismes périssent.

Quels consommables faut-il prévoir pour le DBA et en quelle quantité ?

On applique en tant que consommables biogènes pour le DBA des sels minéraux (en forme d’engrais agricoles standards) contenant des ions d’ammonium et de phosphate.

La quantité consommée est de 0,1-0,2 kg/jour (30-50 kg par an)

Est-il possible de purifier, dans le DBA, l’air de ventilation pollué des vapeurs d’huile pulvérisées et des combinés organiques volatiles apolaires et antisolubles ?

Afin d’activer l’absorbant à l’égard des agents polluants antisolubles (substances d’huile, combinés organiques volatiles apolaires, etc.) on utilise des agents tensio-actifs en forme de détergents, dont la quantité est de 0,01-0,02% du volume de liquide recyclant (20-40 kg/an).

Est-il possible de capturer dans le DBA la suie et la poussière finement dispersée ?

Lorsque la suie et la poussière finement dispersée est présente dans l’air de ventilation, on utilise en tant que modificateurs de la solution dans le DBA des agents de coagulation et de floculation afin d’assurer l’amplification de l’effet de sorption des suspensions, de même que l’éclaircissement de l’absorbant et la simplification du processus d’élimination de déblais. La quantité de ces additifs est modérée ne faisant que 20-30 mg pour 1000 m3/heure.

Quelle est la fréquence de changement obligatoire de la solution d’absorption ?

La solution d’absorption est préparée et est mise à la condition nécessaire qu’une seule fois lors de la mise en exploitation du DBA. Ultérieurement, le DBA doit être réalimenté à l’eau afin de compenser les pertes suite à la dispersion dans l’air de la vapeur et de l’humidité. La consommation varie en fonction de la température d’exploitation de DBA et peut être de 0,1 m3/jour à 3,0 m3/jour.

Est-il nécessaire de renouveler les microorganismes et dans quels cas ?

Pendant toute la période d’exploitation du DBA il n’y a aucune nécessité de renouveler les microorganismes au cours de son exploitation. En cas d’apparition de nouveaux ingrédients polluants (suite au changement des technologies de production) on prend des mesures pour réadapter la biocénose existante aux nouvelles conditions avec l’introduction possible de cultures supplémentaires de microorganismes, ce qui n’a presque aucune influence sur les charges d’exploitation du DBA.

Que faire avec le DBA en cas de changement des technologies de production et des paramètres d’émissions de ventilation ?

Il est relativement facile d’accorder le DBA aux nouvelles conditions d’exploitation. Pour ce faire, il est nécessaire de réadapter le système du bioréacteur avec notamment l’introduction possible de souches supplémentaires de microorganismes.

Quels sont les avantages des méthodes «sèches» de purification de l’air de ventilation (adsorbants, catalyseurs, éléments de décharge à gaz) des agents polluants organiques par rapport à l’absorption ?

Il est quasiment impossible de comparer ces méthodes, parce que dans la plupart des cas ils font suite à la présence de substances résineuses, d’huile, paraffiniques et d’autres substances condensées dans l’air de ventilation la surface fonctionnelle des filtres perd sa fonctionnalité au cours des quelques postes de leur marche.